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mirlande

Le travail qui fait du bien : notre combat


Quand un Professeur de médecine lui conseille de lever le pied parce que son handicap s’aggrave, il répond : « Il n’avait pas compris que mon seul médicament valable était le travail ».


Il, c’est Dominique Farrugia, qu’on ne présente pas.

Dans un livre bouleversant, Elle ne m’a jamais quitté, il se confie comme jamais sur la maladie avec laquelle il vit depuis près de trente ans : la sclérose en plaques.

Il décrit le déni face aux douleurs, les chutes, les rechutes, le handicap, le « coming-out » un soir chez Ardisson, la canne, le fauteuil… et l’humiliation : « L’humiliation est courante pour moi, elle est même plus que courante, elle est quasiment tout le temps là depuis que je suis malade. ». Avec cette formule qui nous a bien fait marrer : « Être touché par le handicap, c’est être enfermé dans une boule à neige. »


Mais ce livre est plus que tout un immense cri d’amour à son travail. « Quelque chose me maintient indéniablement en vie : mon travail. C’est grâce à lui que je trouve chaque jour la force de me lever et d’avancer. J’ai vécu tant de fabuleux moments au milieu des tourments que m’inflige chaque jour mon handicap… »


Un travail qui l’aura toujours porté et « tenu debout », même en fauteuil. C’est le message :

« C’est surtout cela que je veux que les handicapés entendent. Qu’occuper ses journées à faire un métier qu’on aime décuple les forces, et surtout, surtout, ouvre des fenêtres de bien-être dans une vie qui, par ailleurs, a un arrière-goût d’enfer. »

Et Farrugia de souligner l’importance de « se lever pour aller bosser » : « Ma vie n’est pas cadencée par la sclérose en plaques. Si ça me hante, je suis foutu. Je me lève le matin, et je vais bosser. »


Inutile de dire combien tout cela résonne chez nous, à Séquences Clés !

Si seulement toutes les personnes handicapées avaient le droit – élémentaire – de travailler, et surtout d’exercer un job qui leur correspond et leur plait… Pour rappel, nous sommes une entreprise constituée de personnes handicapées, unies et « debout » grâce à leur passion de la communication et de la production.


Les mots de Farrugia pourraient sortir de la bouche de chacun de nous. Nous savons pour le vivre combien le travail - à la fois le fait d’être fier de ce qu’on fait, et le fait de se sentir inclus dans une équipe - peut faire de bien, un bien fou. Au point d’aider à surmonter et dépasser toutes les épreuves de la vie. Nous croyons aux collectifs unis, soudés, forts, qui travaillent ensemble avec en plus ce « supplément d’âme » de la solidarité : se soutenir les uns les autres face aux aléas de la vie.


Cette « valeur du travail qui fait du bien », c’est notre cause, notre combat.

Car le travail fait du bien, oui, mais pas n’importe quel travail. Un travail qui donne envie à chacun de se lever le matin. Un travail où chacun trouve du sens, de l’épanouissement. Un travail en accord avec ses valeurs et convictions, voire exercé avec passion. Et surtout dans un contexte bienveillant et sain (management, équipe, etc.), où chacun a le droit à sa singularité, à l’initiative et à l’erreur.


Nous savons bien évidemment que ce n’est pas toujours le cas, et même loin de là. Le travail fait souvent mal, très mal. Le malaise est grand. Nous voulons nous battre contre ça. La vie est trop courte pour travailler triste, stressé, en souffrance, désinvesti et désabusé – et les entreprises n’ont rien à gagner à avoir des salariés pressurisés et à bout, ne rêvant que de démissionner (ou de trucider leur petit chef, ou les deux). Le travail est un bien beaucoup trop précieux pour le gâcher à cause de contextes organisationnels dysfonctionnels. Nous sommes très investis sur ces sujets car ils sont majeurs.


Chez Séquences Clés, nous sommes une « positive workplace », et nous voulons aider à progresser toutes les entreprises qui pensent, comme nous, que travailler dans le plaisir est la clé d’une performance durable. Nous avons des solutions pour les aider à ancrer cette culture du travail qui « fait du bien » (sur le plan social, mental, émotionnel, etc.). S’épanouir au travail est devenue une donnée centrale que les dirigeants commencent progressivement à intégrer, et nous en sommes convaincus : l’un des grands combats de notre siècle sera de donner au travail une dimension de plaisir. Avoir envie de se lever le matin. Et ce, pour les personnes handicapées tout autant que pour les personnes valides – pour une fois, nous disons : même combat !


Besoin d’y réfléchir, d’agir ? De réinterroger les ressorts de plaisir et d’accomplissement individuel et collectif qui motivent (ou non) vos équipes ? Contactez Séquences Clés. Nous avons des propositions à vous faire, nous qui savons mieux que personne, avec nos handicaps, combien un travail épanouissant est une chance. Inestimable. Et combien il est important de libérer la parole, communiquer là-dessus.

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